Un rituel annuel
Chaque début de nouvel année nous pouvons nous empêcher de mettre en place nos bonnes résolutions, celles que nous avons mûrement réfléchies, tournées, triturées dans tous les sens à la fin de l’année précédente.
- Alors, avez-vous cédé à la tentation, à l’appel de la délicieuse barre de chocolat que vous aviez délibérément et, il faut oser le dire, courageusement, planquée dans le fond de l’un de vos placards ?
- Vous êtes-vous éloignés ne serait-ce qu’une petite poignée d’heures de vos écrans, avez-vous réussi à vivre sans réseaux sociaux ?
- Avez-vous pu prendre l’air ne serait-ce qu’une fois par jour, histoire de vous aérer ?
- Avez-vous pris un moment pour vous, même s’il fut très court, pour méditer, prendre du recul par rapport à votre vie ou aux évènements que vous traversez ou tout simplement pour vous retrouver avec vous-même ?
Vous savez bien, ce petit instant que vous vous étiez promis de chérir tous les jours de l’année et de ne surtout pas passer à côté.
Si vous avez pu répondre oui à toutes ces questions, eh bien, chapeau bas ! Car pour être honnête, vous serez l’une des rares personnes à y avoir réussi !
Si par contre votre liste contient un ou plusieurs non, pas de panique, n’en faites pas une histoire, ce n’est pas de votre faute… enfin, pas entièrement…
Nous le savons bien, toutes ces bonnes résolutions partent d’une très bonne intention, qui elle découle souvent de l’inévitable bilan que l’on dresse en fin d’année sur tout ce que l’on n’a pas pu réaliser, tout ce que l’on a omis de faire, volontairement ou non.
Mais alors, si tout est aussi clair dans nos têtes au moment de franchir le cap, comment se fait-il que nous n’arrivions jamais à respecter tout ce que nous nous sommes promis, voire même jurés, de faire ?

Un rituel annuel
Chaque début de nouvel année nous pouvons nous empêcher de mettre en place nos bonnes résolutions, celles que nous avons mûrement réfléchies, tournées, triturées dans tous les sens à la fin de l’année précédente.
- Alors, avez-vous cédé à la tentation, à l’appel de la délicieuse barre de chocolat que vous aviez délibérément et, il faut oser le dire, courageusement, planquée dans le fond de l’un de vos placards ?
- Vous êtes-vous éloignés ne serait-ce qu’une petite poignée d’heures de vos écrans, avez-vous réussi à vivre sans réseaux sociaux ?
- Avez-vous pu prendre l’air ne serait-ce qu’une fois par jour, histoire de vous aérer ?
- Avez-vous pris un moment pour vous, même s’il fut très court, pour méditer, prendre du recul par rapport à votre vie ou aux évènements que vous traversez ou tout simplement pour vous retrouver avec vous-même ?
Vous savez bien, ce petit instant que vous vous étiez promis de chérir tous les jours de l’année et de ne surtout pas passer à côté.
Si vous avez pu répondre oui à toutes ces questions, eh bien, chapeau bas ! Car pour être honnête, vous serez l’une des rares personnes à y avoir réussi !
Si par contre votre liste contient un ou plusieurs non, pas de panique, n’en faites pas une histoire, ce n’est pas de votre faute… enfin, pas entièrement…
Nous le savons bien, toutes ces bonnes résolutions partent d’une très bonne intention, qui elle découle souvent de l’inévitable bilan que l’on dresse en fin d’année sur tout ce que l’on n’a pas pu réaliser, tout ce que l’on a omis de faire, volontairement ou non.
Mais alors, si tout est aussi clair dans nos têtes au moment de franchir le cap, comment se fait-il que nous n’arrivions jamais à respecter tout ce que nous nous sommes promis, voire même jurés, de faire ?
Sortir des « sentiers » battus
La réponse coule de source et quand on y pense, on peut la paraphraser de la sorte : « Chassez le naturel, il revient au galop ». Eh oui ! Allons encore plus loin, et cherchons notre principal ennemi, celui qui nous fera à coups sûrs flancher à un moment ou à un autre, quel que soit notre détermination et dont nous pouvons mettre la tête à prix : la bien nommée et tristement célèbre PROCRASTINATION.
Tout bien réfléchi, il s’agit d’un phénomène assez simple. Parlons d’habitude ou d’habituation. Les neuroscientifiques eux parlent d’autoroutes façonnées au fil des ans et demandeuses de réels efforts si nous voulons sortir de nos sentiers longuement battus pour en créer de nouvelles.
4 petites causes aux grandes conséquences
Mais sur quoi repose cette maudite procrastination ? Elle repose en fait sur ces 4 causes :
1. Les hormones
notamment celle de la dopamine source du plaisir dans les activités que nous faisons. Il est effectivement plus agréable de s’adonner à quelque chose qui nous ravit plutôt qu’à ce que l’on qualifierait sans la moindre hésitation de besogne contraignante requérant un effort pour, somme toute, obtenir un résultat incertain. Notre cerveau préfère largement l’économie d’énergie ou homéostasie.
2. Le perfectionnisme
qui constitue quant à lui un fameux frein. Avouons-le, l’idée d’obtenir un résultat en-dessous de nos exigences ou de celles que l’on nous impose est détestable. Dès lors, quoi de plus facile que d’avoir la possibilité de repousser cette tâche à plus tard, afin de ne pas être confronté à un éventuel échec.
3. La gestion de nos émotions
clé de voûte de la programmation. Malheureusement, cette capacité se trouve dans le cortex, qui n’est mature qu’à l’âge de 25 ans. Vingt-cinq ans, oui, c’est jeune, mais paradoxalement c’est aussi assez « vieux » en terme de champ d’habituation devenu de fait très vaste après un quart de siècle, et du coup difficile à changer. D’où notre tendance à procrastiner.
4. L’info-bésité
Depuis de nombreuses années, nous sommes bombardés de quantités d’informations en tous genres que nous devons emmagasiner, traiter, développer et rendre.
En cause, les médias, les réseaux sociaux et bien d’autres qui nous procurent tous cette dopamine que nous affectionnons tant mais qui au bout du compte nous empêchent de faire ce que nous devions. Ne vous êtes-vous jamais dit « Oh, quelques minutes sur Facebook ou Instagram ne vont pas me tuer, je ferai mon rapport plus tard. »
Alors, vous tuer, certainement pas…. mais anéantir certains de vos plans oui, vous faire passer pour quelqu’un qui ne respecte pas ses délais, oui, quelqu’un qui ne sait pas gérer ses priorités oui oui oui et encore oui !Mais ne dit-on pas que chaque problème a sa solution ?
4 verbes pour passer à l’action
Voici donc quelques actions simples et efficaces à mettre en place rapidement afin de ne pas entretenir nos petits travers :
Décidez
Il vous suffit de court-circuiter votre décision de ne rien faire en comptant à rebours dans votre tête : 54321. Cela vous permettra de figer cette pensée négative et de passer directement à l’action.
Notez que vous pouvez aussi tenter l’approche d’explorer à travers la réévaluation cognitive, en d’autres termes, trouvez minimum 5 risques ou inconvénients à rester sans rien faire et 5 avantages de passer à l’action. Vous vous focaliserez de cette manière sur le plan et non le manque que vous ressentirez. Et même si le plaisir s’en trouve altéré dans le temps, vous aurez gagné un but à atteindre.
Persuadez-vous
que tout ce qui n’est pas inscrit dans votre agenda n’existe pas. Planifiez votre résolution de manière réaliste et engagée sans oublier de ne pas vous « oublier » (prévoyez pour cela quelques distractions). Vous joindrez ainsi l’utile à l’agréable. Les avantages ? Votre cerveau associera l’idée d’effort à celui d’un réconfort amplement mérité et ce sera dans la poche pour les prochaines fois.
Commencer par le PPPP
c’est-à-dire le Premier Petit Pas Possible qui vous fera envisager de franchir la première étape, souvent la plus difficile. Vous pourrez de la sorte vous mettre en mouvement et ne plus penser à tout ce chemin qu’il vous reste encore à parcourir et qui vous éloigne de votre précieux confort.
Répéter
Selon Tim Robbins « Repetition is the mother of all skills”. En effet, toute bonne résolution ne peut tenir dans la durée que si elle se répète dans le temps pour créer ainsi cette nouvelle habitude qui s’ancrera dans notre quotidien.
Et cela ne vous prendra en moyenne que 3 semaines, soit 21 petites journées d’efforts continus conscients pour que cette nouvelle habitude /action/résolution se loge dans votre inconscient, qu’elle ne vous demande plus d’effort et que vous, vous y voyez vos bénéfices plutôt que les coûts que cela vous aura engendrés.
Commencer par une lettre
Enfin, pourquoi ne pas vous fixer un petit aparté avec vous-même, un rendez-vous avec votre charmante personne ? Écrivez-vous une lettre d’engagement avec vos bonnes résolutions pour l’année à venir, et les autres.
Enfermez-la quelque part, confiez-la à un proche et rouvrez-la dans un an pour refaire un bilan, vérifier dans quelle mesure vous avez été capable de mettre en place cette fameuse résolution, analyser ce qui a fonctionné et mettre en place un nouveau plan d’action pour l’année suivante…



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